La présentation qui devait se dérouler le 5 octobre a été annulée !!!

A Lima, le 23 juillet, nous prenons l'avion pour Madrid. Départ à 20h et arrivée à Madrid le lendemain à 14h. Là nous devons prendre une correspondance pour Londres où nous arrivons à 18h. Les sentiments sont assez étranges, nous avons l’impression d’y être arrivés mais nous ne sommes pas encore chez nous. Avec la nuit passée dans l’avion et le décalage horaire nous ne savons plus très bien où nous sommes et ce qu’il nous arrive. Ni pourquoi d'ailleurs il n'y avait pas un vol direct pour Bruxelles. Après une bonne nuit à Londres (la plus chère de tout notre voyage) nous entamons notre dernière journée, nous sommes le 25 juillet !
Comme notre avion n’est qu’à 20h, nous profitons de la journée pour nous promener au centre de Londres. Pour Charlotte ça lui rappelle un voyage scolaire, pour Luss c’est une première. Aucune visite n’est organisée, nos émotions sont ailleurs, concentrées sur l’excitation de l’étreinte de nos proches, de cette sensation que ça y est, la boucle est bouclée, on y est, on l’a fait. A l’atterrissage à Zaventem nous sommes les seuls à applaudir dans l’avion, coincés entre tous les hommes d’affaires qui rentrent de Londres et qui se demandent ce qu'il se passe. A 22h pour la dernière fois nous attendons nos bagages. Depuis de longues minutes nous ne parvenons plus à sortir un seul mot de notre bouche. Encore quelques secondes d’impatience et la porte va s’ouvrir sur le hall d’arrivée où nous attendent ceux que nous avions quittés 189 jours plus tôt. L’émotion est à son comble. Merci à tous d’avoir été là.

Traversée raccourcie du Pérou suite aux grèves vécues en Bolivie et annoncées ici. Nous avons dû nous limiter à la découverte de Cusco et du Machu Picchu.
Le site du Machu Picchu fera partie de notre dernier grand moment avec ses randonnées physiques et vertigineuses aux alentours qui nous procurent beaucoup de plaisir une fois arrivés au sommet.
Voici presque un mois que nous sommes à plus de 3000m d’altitude et six mois que nous sommes en hiver. La descente sur Lima est donc très agréable.
En cette période, nous sommes pris et surpris par cette horde de touristes au cœur du pays. Un peu trop peut-être pour découvrir cette région.
Notre tête n’est déjà plus dans ce pays et nous passons à côté de sites à voir sans même nous y arrêter.
Le temps est plutôt aux adieux et nous privilégions ces moments passés avec ceux qui ont croisés notre route depuis plusieurs jours ou plusieurs semaines. Ca sent la fin et les retrouvailles. A ce stade-ci le plus vite sera le mieux.

Au cœur du quartier Miraflorès dans la banlieue proche de Lima nous découvrons ce parc qui sera la dernière marque de notre fil conducteur. Situé au bord de l’océan et en hauteur, ce parc est un véritable hymne à l’amour. Le sable de ses allées est rouge, partout sur ses murs et ses bancs des poèmes sont incrustés en mosaïque et en son centre, une énorme statue qui ne laisse aucun doute sur le thème du parc.

Rien de mieux que de terminer ce voyage avec un tel signe!

Depuis quelque temps nous avons l’impression que les journées passent plus vite. Ca sent la fin du voyage. Nous sommes à Lima et le nom de cette ville résonne pour nous comme l’ultime étape. C’est ici que tout prend fin. C’est ici que nous allons prendre l’avion qui va nous ramener en Europe, chez nous.
Pour notre dernière journée nous assistons à un défilé. C’est la fête nationale ici et la fête dure une semaine. Le défilé est assez spécial. Il dure 6h et est sponsorisé par une chaine de supermarché chinoise ! Entre les militaires et les pompiers nous avons donc droit à des dragons et des fanfares au nom du sponsor. On imagine chez nous les militaires qui défileraient avec des casquettes Jupiler ou les pompiers avec des logos Durex partout !
Le défilé est clôturé par un magnifique feu d’artifice. Merci le sponsor.

De retour à Cuzco nous découvrons un endroit particulier un peu comme un rêve d'enfant : Les murs sont bleus et recouverts de nuages. Au sol des peluches jonchent un peu partout. Du plafond des marionnettes montent et descendent. Sur les tables des jouets. Difficile de croire que nous sommes dans un resto. Et pourtant si et pas n'importe lequel. Il est tenu par des bénévoles et l'ensemble des recettes est reversé pour des projets éducatifs pour les enfants des rues de Cuzco. Sympa, comme son propriétaire qui a moins de 30 ans, plein d’idées et qui signe le menu et son courrier par « con amor ».

www.aldeayanapay.org

Et voilà, le temps de redescendre et de se prendre un dernier bide avec un lama et il est déjà temps de rentrer. Non sans avoir suivi quelques groupes de touristes francophones disposant d'un guide, histoire d'avoir quelques explications sur ce site haut en couleurs ("haut" tout court aussi d'ailleurs).

Aujourd'hui nous fêtons nos 4 ans...

Encore un réveil à 5h du mat pour nous rendre au sommet du Machu Picchu. Pourquoi si tôt ?
Pour essayer d'avoir la chance d'être parmi les 200 premiers qui ont le droit de pouvoir monter au Huaynapicchu, ce mont qui surplombe tout le Machu Picchu. La montée est dure mais la vue est vraiment exceptionnelle. La descente aussi dans la version grand frisson. Imaginez un escalier Inca vieux de plus de 500 ans avec des marches de 80 cm de long. A votre gauche un vieux mur Inca, à votre droite la vallée, 600 m plus bas. Surtout ne pas rater une marche !!!

Nous prenons également le temps de faire une « petite » ballade.
De la vallée on ne voit pas le Machu Picchu mais en face du Machu Picchu, il y a un autre Pichu (montagne). Celui-ci peut être gravit en deux heures. Gravit est le bon mot.
Au début ça monte un peu via quelques chemins boueux puis quelques marches de pierre font leur apparition. Soudain les marches de pierre font place à des échelles en bois de plusieurs dizaines de mètres. Surtout ne pas regarder en bas et ne pas se demander comment on va descendre.
A l’arrivée et à l’arrivée seulement une vue incroyable sur le Machu Picchu. Une vue qu’on avait jamais vue. Le Machu Picchu au loin ressemble à « un petit gros ». Par contre, nous réalisons déjà les variations importantes de niveaux entre le haut et le bas du village, les dénivellés, l'endroit de la construction…. Ils sont fous ces incas !